Anatomie expliquée - Lexique

 

Lexique et fonctionnement du stylo-plume

 

Parties principales

Corps

Le corps est la partie centrale du stylo, elle contient soit une cartouche, un convertisseur ou un système d’alimentation en encre de type vacumatic, à pompe, bouton poussoir, etc…

LE CORPS

C'est le tube, cylindrique, à facettes ou non, voire de section ovale ou triangulaire, qui contient l'encre, ou le système destiné à la contenir (cartouche, réservoir, vessie en caoutchouc ou en silicone, etc.). Le corps est solidarisé avec la section par friction, pas de vis ou système à baïonnette. Il est en métal, laqué ou non, précieux ou non, en résine (plastique), en celluloïd, en bois, recouvert de panneaux de nacre, de bois fossilisé, d'un habillage en argent, ou en or massif ou plaqué. D'autres matières peuvent être utilisées, telles la fibre de carbone, la céramique, l'ébonite (rarement la bakélite)

Capuchon

Le capuchon ferme le stylo pour empêcher l’encre de sécher et pour protéger la plume. Il est parfois muni d'un clip ou agrafe permettant de le fixer dans la poche de veste.

LE CAPUCHON

Il «ferme» le stylo et protège la plume. Il se visse ou s'encliquette, voire tient par friction sur la section. Il peut comporter une ou des bagues qui outre leur aspect décoratif, contribuent à renforcer la lèvre du capuchon. La lèvre est le rebord de l'ouverture. Le capuchon peut s'orner d'une pastille de finition à son sommet (appelée aussi «joyau » en référence au terme anglais «jewel», utilisé par Parker pour désigner la pastille décorative qui surmonte le capuchon du fameux Vacumatic ou du «51») le corps peut aussi comporter une telle pastille à son extrémité distale. Le capuchon reçoit en principe une agrafe ou clip qui facilite le maintien en poche poitrine du stylo et évite que le capuchon (et le stylo) roule (et tombe) lorsqu'il est posé sur un plan incliné. L'agrafe peut être montée sur ressort. Elle est alors dite «articulée». 

 

Section

La section est la partie du stylo où se fixe la plume sur son conduit d'alimentation. Le conduit d'alimentation est une pièce majeure car il permet l’arrivée de l’encre à la plume et de réguler son débit à l’aide de petites fentes creusées dans son matériau.

 

LA SECTION

Il s'agit de la pièce solidarisée au corps et qui porte la plume et le conduit, et où les doigts viennent se placer lors de l'acte d'écriture. Elle est souvent en résine ou en métal. La section peut affecter une forme ergonomique pour améliorer la prise en main et le confort d'écriture. Elle peut aussi comporter une surface rainurée ou quadrillée afin d'éviter le glissement des doigts. C'est en principe sur la section que se place le dispositif de retenue du capuchon. Il peut s'agir d'un pas de vis, d'ergots, montés ou non sur ressorts, ou d'une simple gorge. Le pas de vis peut aussi trouver place à l'extrémité proximale du corps lui-même.

Plume

La plume peut être en acier, en alliage ou en or massif.

L’or massif permet d’obtenir plus de flexibilité dans les plumes.

 

Le trou sur la partie supérieure s’appelle l’œil de fente.

A l’extrémité de la plume se trouve les deux pointes d’iridium (couleur acier), indispensables pour la durée de vie de la plume car son usure est particulièrement lente ; l’or seul s’userait très vite.

 

LA PLUME

En métal, précieux ou non, la plume est insérée dans la section et maintenue en place par le conduit, dont elle peut être rendue solidaire par une bague de maintien. Dans ce cas, la bague en question peut être équipée d'un pas de vis, afin de pouvoir aisément remplacer le bloc plume, composé de la plume, du conduit et de la bague de maintien. Certains appellent «bloc plume» la section équipée de sa plume. La plume dispose de deux becs, qui forment la pointe, séparés par la fente, laquelle s'étire l'œil ou «jour» vers la pointe. La pointe est en général constituée d'une boule d'iridium soudée au métal qui compose la plume. Au-dessus des becs, les épaulements forment les «cotés» de la plume. Le talon est l'extrémité opposée à la pointe. Il n'est pas apparent, puisqu'inséré dans la section. Enfin, votre stylo ne serait pas transportable sans capuchon.

 

Conduit d'alimentation

LE CONDUIT

Pour les spécialistes, c'est le cœur du stylo. Le conduit est l pièce creusée de petits canaux destinés à amener l'encre du réservoir qui la contient (situé dans le corps) vers la plume. Il est en général placé sous la plume. Le conduit est en ébonite ou en résine. Il comporte, outre les canaux (aussi appelés rainures), des ailettes qui accueilleront les excédents d'encre et éviteront ainsi les «coulures». Le conduit se termine par un petit canal biseauté ou non, nommé percuteur, si le stylo est équipé de cartouches. Ce percuteur permet de percer l'orifice de la cartouche, et plonge dans l'encre lorsque le stylo est en position d'écriture. Le conduit est inséré dans la section.

Réservoir / Système de remplissage

 

LE SYSTEME DE REMPLISSAGE ET LE RESERVOIR.

C'est le corps du stylo qui les abrite. On distingue principalement les pistons (et autres systèmes à pompe) et les cartouches, qui sont de petits réservoirs autonomes, en général en plastique, que l'on force sur le percuteur du conduit. Les converters (ou convertisseurs) ne sont rien d'autre que des pistons amovibles susceptibles de remplacer les cartouches. Les stylos équipés de pistons disposent d'un bouton de manipulation du piston, situé à l'extrémité du corps, directement accessible ou dissimulé sous l'extrémité mobile du corps. Enfin, certains stylos font appel à des réservoirs en caoutchouc ou en silicone (appelés aussi vessies) que l'on comprime à l'aide d'une barre de compression. Cette barre est alors actionnée par un levier latéral ou par un bouton poussoir. L'examen exhaustif des modes de remplissage est ici impossible et supposerait de larges développements. On citera simplement pour mémoire les systèmes dits à dépression, lesquels font appel à un piston manipulé non par un bouton actionnant un hélicoïde (piston classique) mais par une tige métallique. Le piston crée alors une dépression qui attire l'encre dans le réservoir lorsqu'on abaisse ledit pistoVoilà. Vous êtes prêt pour un voyage en « Stylonie ». Vous connaissez les rudiments de la langue mystérieuse que l'on y parle. Un peu de pratique devrait faire de vous des experts !

 

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« COMMENT MAÎTRISER LE JARGON DES SPÉCIALISTES » - Par Jean BUSCHER

A la lecture de certains blogs ou forums consacrés aux stylos à plume, j'ai pu constater que de nombreux amateurs ne maîtrisaient pas totalement les termes techniques en vigueur dans le petit monde du stylo. Le stylo, dit « à plume » ou « à encre », désigne un porte-plume doté d'un réservoir. Certains stylos à pointe tubulaire ou à pointe munie d'une bille sont aussi alimentés avec de l'encre liquide. Afin de distinguer nos chers stylos équipés d'une plume, on préférera dès lors, pour éviter toute confusion, le terme « stylo à plume ». Le stylo se compose de plusieurs pièces. A minima, un stylo se compose d'un corps, d'une section, d'un conduit, d'une plume et d'un capuchon. Il comporte un système de remplissage, et la plume même comprend plusieurs parties qu'il y a lieu de connaître.

 

 

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Composantes de la fluidité du stylo-plume standard

Un stylo-plume est composé de plusieurs parties : le corps, le capuchon, la section dans laquelle vient s'encastrer une cartouche, le conduit et la plume. Le rôle du couple conduit/plume est essentiel car de sa performance dépend le bon écoulement de l'encre sur le papier. Lewis Edson Waterman l'avait bien compris et l'invention du conduit à rainures permit enfin un échange air/encre cohérent, limitant les risques de fuites. Sur la plume, le trou (œil) permet non seulement de limiter la fragilité de la plume, mais également de favoriser l'échange air/encre avec le conduit et le réservoir du stylo. La plume est en général faite d'acier ou d'or. Pour assurer une résistance maximale à l’érosion due aux frottements contre le papier, l'extrémité de la plume est habituellement faite d'un alliage qui contenait, à l'origine, de l'iridium – métal reconnu pour sa dureté – mais dont la composition actuelle est tout à fait confuse11.

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LE STYLO-PLUME

Le stylo-plume a beaucoup évolué depuis ses débuts, devenant au fil du temps de plus en plus complexe. Quatre principales parties perdurent depuis son invention : le corps le capuchon le système d’alimentation (converteur intégré, converteur libre, cartouche) la plume Ainsi que d’autres parties : les attributs, qui servent d’ornements comme des bagues ou un filigrane ; l’agrafe sert quant à elle à fixer son stylo-plume à la poche de sa veste ou à un carnet la section, qui est la partie que l’on tient lorsque l’on écrit le conduit d’alimentation, qui permet d’amener l’encre du réservoir à la plume sp désossé annoté Stylo-plume Professional Gear Sapporo de Sailor LA PLUME Même si, à première vue, la plume semble être une pièce d’une grande simplicité, elle est beaucoup plus complexe qu’elle n’y paraît quand on s’y intéresse de plus près. Elle est composée de 7 parties différentes : La plume Plume Sailor en or 14 carats le corps : partie de la plume sur laquelle on pourra trouver des gravures (nom ou logo de la marque, épaisseur du trait, degré de pureté de l’or, etc.) le talon : partie haute de la plume (dissimulée dans la section) les épaules : les deux côtés les plus larges de la plume, entre le corps et le bec le bec (les dents) : partie supérieure de la plume qui rejoint la pointe l’œil (ou «jour » ou « trou du reniflard ») : orifice en forme de rond, de cœur ou encore de goutte, situé à l’extrémité de la fente et qui participe à l’écoulement de l’encre (échange encre-air) la fente : entaille ultrafine qui part de la pointe et va jusqu’à l’œil afin de faire circuler l’encre du réservoir à la pointe et assurer en même temps un bon flux d’air (la pression du stylo ouvre un espace qui permet à l’encre de couler) la pointe : extrémité de la plume sur laquelle on a soudé une minuscule quantité d’iridium (métal du groupe des platines) qui lui assurera sa longévité. Après avoir été soudée, cette petite pointe ronde sera ensuite aplatie pour être enfin meulée à la main jusqu’à sa forme définitive. Certains fabricants préfèrent utiliser un alliage composé d’iridium et d’osmium (osmiridium).

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Les différents systèmes d’alimentation en encre

 
Liste des principaux systèmes d’alimentation en encre sur les stylos anciens.
 

Bouton poussoir

Un peu dans le même principe que le stylo à pompe, hormis que sur celui-ci, le levier est remplacé par un bouton à pousser qui se trouve au cul du stylo et caché par une pièce que l’on dévisse pour accéder au bouton et garder son esthétique au stylo.

 

Capillarité

Un système plutôt rare utilisé par quelques fabricants. C’est une cartouche fixe dont l’intérieur est constitué d’une matière absorbante qui se gorge d’encre par capillarité. Vous plongez la plume dans l’encrier et l’encre remonte dans la cartouche. Un système spécifique au Parker 61 ou au Waterman Flash.

 

"Vacumatic" ou Vide d'air

Un système propre à la marque Parker. Un diaphragme en latex permet d’effectuer par simple pression du bouton, le remplissage du stylo en aspirant l’encre dans le corps. Un système ingénieux et facile d’emploi.

 

Sac accordéon

Un système particulièrement utilisé sur les stylos de la marque Stylomine et sur certains stylos lady. C’est un sac en latex à soufflets permettant par une simple pression d’aspirer l’encre et de remplir ce sac.
 
 

Cartouche de verre

Inventée avant l’apparition des cartouches en plastique, elle aura eu ses heures de gloire. Elle est remplie à l’aide d’une seringue.

 

"Safety" ou Plume rentrante

Un stylo ou la plume se rétracte dans le corps par rotation du système. Dévisser le capuchon et à l’aide d’une seringue, remplissez le corps. Une fois cette opération faite, vous pouvez actionner le mécanisme PLUME VERS LE HAUT pour sortir la plume qui servira de bouchon pour empêcher l’encre de sortir.

 

"Eyedropper" ou Compte-goutte

La section se dévisse et le corps sert de réservoir. Il se remplit à l’aide d’un compte-goutte ou d’une seringue. Une fois rempli, revisser le corps et commencer à écrire.

 

Piston

Le corps du stylo sert de réservoir, au cul du stylo se trouve une pièce que l’on tourne pour actionner un piston qui monte et descend dans le corps du stylo permettant d’aspirer et d’évacuer l’encre du corps ; très facile d’utilisation. Un système que l’on retrouve sur beaucoup de stylos allemands et entre autres sur les Montblanc.

 

Levier ou Pompe

Le corps du stylo abrite un sac en latex contenant l’encre. Un levier situé sur le corps et une barre de pression à l’intérieur du corps, permettent de presser ce réservoir en latex, afin de le remplir ou de le vider de son encre. Il suffit de l’actionner 3 ou 4 fois, pour pomper l’encre et remplir le sac. Un système efficace et particulièrement fiable et facile d’utilisation.

 

Tuba ou "Snorkel"

Un système propre à la marque Sheaffer. Le corps contient un sac en latex dans une cage de fer. En dévissant le cul du stylo, un petit tube en acier sort du conduit sous la plume. Il suffit alors, de pomper 3 ou 4 fois en tirant sur l’extrémité du stylo, pour aspirer l’encre par ce petit tube. Le but était de rendre plus propre le remplissage et de ne pas avoir de l’encre à essuyer sur le bloc plume.

SNORKEL

 

Convertisseur ou "Converter"

Il permet de se substituer à la cartouche, permettant alors de choisir son flacon d'encre et sa couleur.

 

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ANATOMIE

 

Remplissage

IGUANA --- Anatomie - culotte couronne top clip ... trou de repiration ailes canal d'air point slit alimenteur... bague

Attributs... bec épaule oeil talon ... fente corps...

Lexique et jargon des specialistes

Stylographe

Tailles de plumes

 

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