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L'histoire du STYLO PLUME

En 1827, le roumain Petrache Poenaru a breveté à Paris le stylo plume, développé à partir d'une grande plume de cygne. 

"La plume portable sans fin, qui s'alimente elle-même avec de l'encre".

Le stylo devient portable, il se libère des encriers.

 

En 1850, Duncan MacKinnon a créé une entreprise de stylos connue sous le nom de MacKinnon Pen Company à Brooklyn, New York. MacKinnon détenait le brevet original du stylographe.

En 1850, il fabrique le premier stylo avec un corps en caoutchouc dur et une plume en or. Puis Duncan MacKinnon et Alonzo T. Cross ont inventé une variante du stylo plume en 1870 qui utilisait un fil dans un tube comme valve pour l'encre.

Tous ces stylos étaient remplis à l'aide d'une pipette.

Tout a changé lorsque Lewis Waterman s'est rendu compte que les stylos plume de l'époque n'avaient aucun contrôle sur le débit d'encre, ce qui provoquait à son tour une fuite d'encre. En 1883, Waterman a amélioré le stylo plume existant avec un système de charge capillaire afin de ne pas renverser l'encre.

 

Au début du XXe siècle, le terme « stylographe » désigne un stylo tubulaire, attesté en 1902 pour un instrument d'écriture, devient stylo.

La diffusion du stylo à bille après la Seconde Guerre mondiale oblige à préciser « stylo à plume ».

Après une éclipse à partir du milieu des années 1950, en raison de l'avènement du stylo à bille, on assiste depuis quelques années à une certaine renaissance de l'utilisation du stylo-plume — maintenant fabriqué en bois — dans les pays anglo-saxons ou en Italie, notamment par le fait des collectionneurs d'objets d'écriture, de même qu'en Extrême-Orient, région de forte tradition calligraphique.

Contrairement à certains autres outils qui permettent une écriture molle (tel le stylo-bille), le stylo plume limite la direction et l'angle d'attaque de la pointe avec la feuille.

Cartouche

La plupart des marques européennes (par exemple : Caran d'Ache, Schneider, Faber-Castell, Jacques Herbin, Kaweco, DuPont, Montegrappa, Stipula, PelikanWatermanMontblanc, Monteverde, Delta ou Rotring) utilisent des cartouches internationales  de taille courte (capacité 0,75 mL), ou de taille longue (capcité 1,45 mL), ou des deux à la fois.

Par ailleurs, la plupart des stylos-plume à cartouche acceptent un convertisseur. Si le stylo accepte les cartouches standard, on utilisera un convertisseur standard. Si le stylo n'accepte que les cartouches de la marque, il faudra un convertisseur de la marque également.

Les fabricants dont l'embout d'injection est spécifique proposent leurs propres cartouches.

Lorsque la cartouche est enfoncée dans l'embout d'injection, la bille est chassée à l'intérieur de la cartouche en plastique.

 

RESERVOIR

Même si la recharge d'encre à la cartouche est très répandue, l'utilisation d'encre en bouteille associée aux stylos à réservoir ou équipés de convertisseurs a de nombreux adeptes. 

L'usage d'encriers présente plusieurs avantages :

  • un choix d'encres beaucoup plus étendu, et même la possibilité de composer ses propres teintes ;
  • plus économique que l'achat de cartouches ;
  • un moindre impact sur l'environnement (moins d'énergie utilisée et moins de déchets par rapport aux cartouches).

Les stylos haut de gamme sont, par définition, proposés avec un réservoir. Remarquons qu'il n'est pas toujours possible d'utiliser un convertisseur : c'est le cas de certains stylo-plumes dont le corps est trop petit ; il reste la solution de la seringue.

 

COMPOSANTS

Un stylo-plume est composé de plusieurs parties : le corps, le capuchon, la section dans laquelle vient s'encastrer une cartouche, le conduit d'alimentation et la plume. Le rôle du couple conduit/plume est essentiel car de sa performance dépend le bon écoulement de l'encre sur le papier. Lewis Edson Waterman l'avait bien compris et l'invention du conduit à rainures permit enfin un échange air/encre cohérent, limitant les risques de fuites.

Sur la plume, le trou (œil) permet non seulement de limiter la fragilité de la plume, mais également de favoriser l'échange air/encre avec le conduit et le réservoir du stylo.

La plume est en général faite d'acier ou d'or. Pour assurer une résistance maximale à l’érosion due aux frottements contre le papier, l'extrémité de la plume est habituellement faite d'un alliage qui contenait, à l'origine, de l'Iridium – métal reconnu pour sa dureté – mais dont la composition actuelle est tout à fait confuse.

 

Le stylo, un des rares objets qui traverse les âges, les cultures, et toutes les populations.

 

 

 

 

La calame est le premier instrument d’écriture rappelant fortement les modèles de stylos que nous connaissons aujourd’hui.

Il font leur apparition en Égypte Antique et permettent, une fois trempés dans l’encre, d’écrire sur papyrus. Se succèdent ensuite les plumes d’oiseau à partir du VIe siècle et les plumes en acier au XIXe, très similaires au stylo plume modernes. Le stylo bille n’arrivera que bien plus tard.

 

Quels sont les différents types de stylo ?

Chaque modèle de stylo présente ses propres caractéristiques, qui conviennent chacune à une utilisation et une méthode d’écriture particulière. Chaque type est le témoin d’une époque et porte en lui les avancées technologiques de son temps.

Le stylo plume

Le système de fonctionnement d’un stylo plume prend en compte tous les éléments qui le constituent :

le capuchon, qui assure la protection de l’embout du stylo ; le conduit, qui est relié à la plume et assure un écoulement homogène de l’encre ; le corps, qui assure le maintient du stylo plume en main ; la plume, faite en acier ou en or, qui permet l’écriture à proprement parler.

L’élément le plus technique du stylo plume est l’œil, car il favorise le système de capillarité entre le réservoir à encre du stylo et le papier, en laissant passer l’air dans le conduit.

C’est l’outil le plus pratique sur le marché, car c’est lui le plus simple à recharger. Il existe plusieurs façons de remettre de l’encre dans un stylo plume :

  • en emboitant l’encre dans le stylo plume, avec l’utilisation de petites cartouches d’encre
  • en en utilisant un convertisseur que l’on remplit d’encre
  • ou en remplissant une cartouche vide au moyen d’une seringue

Le stylo bille

Appelé aussi antonomase bic, le stylo bille possède, à l’origine, un format très similaire à un crayon. Son réservoir interne est rempli d’encre visqueuse, qui permet l’écriture grâce à un système de friction sur le papier.

La bille, située au bout de sa pointe, roule sur elle-même pour laisser l’encre s’étaler sur le papier. C’est à cette bille qu’il doit son nom. Grâce à un séchage quasi-immédiat de son encre, le stylo bille est le modèle le plus facile d’utilisation.

Le stylo roller

À mi-chemin entre le stylo bille et le stylo-plume, le stylo roller offre un confort d’utilisation incomparable. Pas besoin d’insister sur la pression pour obtenir un rendu de qualité.

 

Qui a inventé le stylo plume ?

Difficile de répondre puisque le stylo plume n’a pas réellement d’inventeur. Il est le produit final d’un long processus de développement de techniques. On retrace le dépôt d’un brevet esquissant le système de fonctionnement du stylo plume le 25 mai 1827 à Paris, par un inventeur Roumain, du nom de Petrache Poenaru. À l’époque, on parle de plume portable.

Plus tard, c’est à Lewis Edson Waterman que l’on doit l’invention du réservoir à encre, qui marque réellement la naissance du stylo plume moderne. Pour la première fois dans l’histoire, ce dernier a l’idée de se servir de la capillarité pour solutionner le problème d’écoulement trop important de l’encre.

 

Les principales marques de stylo

 

Certaines marques ont fortement influencé le développement des instruments d’écritures et plus précisément des stylos. Chacune a apporté son lot d’innovations techniques et de révolutions dans le design.

S.T Dupont
La marque S.T Dupont apporte au monde des instruments d’écriture une révolution dans leur design. Le but est de transformer les stylos en objets de luxe. C’est grâce à Jackie Kennedy qu’en 1973, la marque décide de se lancer dans la création de stylos.

La première dame américaine de l’époque possède alors un briquet de la marque qu’elle affectionne, et demande aux artisans de S.T Dupont de lui créer un stylo assorti. Ainsi, apparaît le premier stylo de luxe. 

Fondée en 1872 dans un modeste atelier parisien, S.T. Dupont s'est forgé une réputation d'exception dans la fabrication d'accessoires de luxe, devenant une véritable référence en matière de haute écriture dès les années 1930


Montblanc
La nouveauté apportée par Montblanc en 1906, est l’invention d’un stylo à système d’encre rechargeable intégré. Cette petite révolution sera la porte d’entrée de la marque sur le marché des instruments d’écriture d’exception.

À partir de ce moment, Montblanc cherchera à styliser au maximum ses stylos. La gravure du logo, représentant un sommet enneigé, sera leur signature. Il décorera l’ensemble de leurs modèles, dans le but de faire de chaque stylo Montblanc, un objet d’art à part entière.

Stylo plume Meisterstück Classique doré - Montblanc - 640.00 €

Le stylo plume Montblanc Meisterstück Classique Doré incarne l'essence même de l'élégance intemporelle et du raffinement. Lancé en 1924, le Meisterstück, dont le nom signifie « chef-d’œuvre », est rapidement devenu une référence en matière d'écriture de luxe, associant tradition artisanale et innovation contemporaine.

Ce bijou d'écriture est conçu avec un souci méticuleux du détail. Son capuchon et son corps sont façonnés en résine précieuse noire, offrant une sensation de luxe et une durabilité exceptionnelle. Surmontant le capuchon, l'emblème blanc iconique de Montblanc ajoute une touche de sophistication, rappelant l'héritage prestigieux de la marque.


Caran d’Ache
La Maison Suisse Caran d’Ache propose des instruments de très haute qualité.

 

 

 

 

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L’ARRIVÉE DU STYLO PLUME


En 1827, l'inventeur Petrache Poenaru a breveté le stylo plume, développé à partir d'une grande plume de cygne. En tout cas, il a fallu quelques années d'innovation avant qu'il ne devienne populaire.

En 1850, le premier stylo avec un corps en caoutchouc dur et une encre fluide avec une plume en or a été fabriqué. Puis Duncan MacKinnon et Alonzo T. Cross ont inventé une variante du stylo plume en 1870 qui utilisait un fil dans un tube comme valve pour l'encre. Cependant, tous ces stylos étaient remplis d'une pipette.

Tout a changé lorsque Lewis Waterman s'est rendu compte que les stylos plume de l'époque n'avaient aucun contrôle sur le débit d'encre, ce qui provoquait à son tour une fuite d'encre. En 1883, Waterman a amélioré le stylo plume existant avec un système de charge capillaire afin de ne pas renverser l'encre.

Depuis lors, le marché des stylos plume est devenu massif. Le stylo plume a été établi comme un produit d'écriture général, et depuis lors jusqu'à aujourd'hui, il a été utilisé pour écrire l'histoire.

Une autre référence qui a introduit des innovations dans les mécanismes d'alimentation était Parker, avec son fameux mécanisme Lucky Curve qui permettait à l'excès d'encre de retourner dans le corps du stylo après utilisation, ce qui a permis d'éviter les fuites.

Par rapport aux mécanismes d'alimentation et de remplissage, les plumes n'ont pas beaucoup changé au fil des ans. Aujourd'hui, la pointe du stylo plume se décline en une variété adaptable à tous les goûts d'écriture : de la pointe extra fine (EF), pour les amateurs d'écriture minuscule et pour tracer des traits fins, à la pointe double épaisseur (BB). Ainsi, le stylo plume est devenu une pièce de collection et de nostalgie.

 

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Matériaux utilisés pour fabriquer une plume de stylo

On sait que, depuis le IV ème siècle, les plumes sont faites à partir de plumes d'oiseaux. Si aujourd'hui on ne parle plus que de plume d'oie, les plumes de corbeau, de coq de bruyère et de canard étaient utilisées pour l'écriture fine et les plumes de vautour et d'aigle pour l'écriture à traits larges.
 
La plume métallique apparaît dans l'Antiquité, plumes de cuivre en Égypte, plume de bronze à Rome, plumes d'or et d'argent au Moyen Âge.


Dès 1835, les plumes en or anglaises commencent à s'exporter dans le monde entier pour remplacer la plume d'oie et le calame.
Dès la fin du XIXe siècle, le stylographe (ou stylo-plume ou porte-plume réservoir) a ensuite concurrencé le porte-plume avec l'avantage de posséder sa propre réserve d'encre.

 

La suprématie de l'or

Aujourd'hui, une plume de stylo est généralement faite d'acier ou d'or 18 carats. Pour assurer une résistance maximale à l'érosion due au frottements contre le papier, l'extrémité de la plume est parfois faite d'iridium, métal réputé pour sa solidité.  Les meilleures plumes adopteront l'or pour sa souplesse, une extrémité en iridium  pour sa robustesse.

 

Et un stylo plume, comment ça marche ?

Et bien, comme nous l'avons dit, la plume du stylographe est faite en métal précieux, principalement l'or ou bien en iridium, pour la rendre bien résistante. Elle est collée à une partie (en plastique ou en métal) qui possède des petites rainures sur le dos. C'est grâce à ces petites dorsales que l'encre s'écoule lentement pour atteindre le bout de de la plume et vient marquer un support. 

Le stylo, devient un véritable bijoux, paré d'or.

 

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Histoire et Évolution des Stylos Plume :

De l'Antiquité à Aujourd'hui


Les stylos plumes sont aujourd'hui des symboles d'élégance et de sophistication, mais leur histoire est longue et fascinante, remontant à des siècles. Leur évolution illustre l'ingéniosité humaine et la quête incessante de perfection dans l'écriture.

Dans cet article, nous allons explorer les origines des stylos plume, leur développement au fil des siècles, et comment ils ont acquis leur statut actuel.

Les Premiers Outils d'Écriture : L'Antiquité et le Moyen Âge

Avant l'invention des stylos plume, d'autres outils étaient utilisés pour écrire. L'une des premières formes d'outils d'écriture était le calame, un roseau taillé utilisé par les anciens Égyptiens pour écrire sur du papyrus. Bien que simple, cet outil nécessitait un réapprovisionnement constant en encre, ce qui limitait son efficacité.

Avec le temps, les plumes d'oie sont devenues l'outil d'écriture préféré en Europe médiévale. Ces plumes étaient trempées dans l'encre, mais elles présentaient également des limites, notamment leur durée de vie et leur capacité limitée à retenir l'encre. Bien que le passage aux plumes d'oie ait été un progrès, il était évident qu'une meilleure solution était nécessaire.

L'Invention du Stylo Plume Moderne

L'invention du stylo plume moderne est attribuée à des tentatives au cours du 19ème siècle pour créer un outil d'écriture capable de contenir son propre réservoir d'encre. Le premier brevet pour un stylo-plume a été déposé dans les années 1820. Ce brevet décrivait un dispositif permettant à l'encre de circuler de manière contrôlée jusqu'à la plume. Cependant, ces premiers modèles avaient des problèmes de fuites et de distribution d'encre irrégulière.

Ce n'est qu'à la fin du 19ème siècle que des progrès significatifs ont été réalisés. L'intégration de systèmes de remplissage par gravité et l'ajout de plumes en or ont contribué à rendre les stylos plume plus fiables et plus prisés. Le développement de conduits d'encre et de systèmes à pointe capillaire a également permis de résoudre les problèmes de flux d'encre irrégulier, rendant le stylo plume plus pratique pour un usage quotidien.

L'Âge d'Or des Stylos Plume : Le 20ème Siècle

Le 20ème siècle a marqué l'âge d'or des stylos plume.

C'est à cette époque que l'innovation et le design ont atteint de nouveaux sommets. Les stylos ont commencé à être fabriqués avec des corps en matériaux plus variés tels que la celluloïd et la résine, offrant à la fois durabilité et esthétique. Les systèmes de remplissage se sont également diversifiés, incluant les mécanismes à piston, à levier et les convertisseurs.

Les stylos-plumes sont devenus des objets de luxe, utilisés par des figures de pouvoir et des intellectuels. Leur popularité a été renforcée par la personnalisation des plumes, permettant aux utilisateurs d'adapter l'épaisseur et le style de leur écriture. L'engouement pour les stylos de qualité a poussé les fabricants à perfectionner leurs modèles et à introduire des finitions de plus en plus élaborées.

Caractéristiques importantes des stylos plume du 20ème siècle :


Corps en matériaux variés pour une meilleure résistance et esthétique.
Plumes en or ou en acier inoxydable, gravées pour plus de détail.
Systèmes de remplissage innovants qui facilitaient l'utilisation quotidienne.


La Renaissance des Stylos Plume dans le Monde Moderne

Au milieu du 20ème siècle, l'apparition des stylos à bille a marqué un tournant dans l'histoire des outils d'écriture. Pratiques et moins coûteux, ils ont temporairement écarté le stylo plume de la scène principale. Cependant, les amateurs d'écriture et les passionnés ont continué à utiliser et à chérir les stylos plume pour leur fluidité d'écriture et leur élégance.

Aujourd'hui, les stylos plume connaissent un regain d'intérêt. Ils sont non seulement des outils d'écriture, mais aussi des objets de collection et des symboles de prestige. Leur résurgence est liée à une recherche de qualité et d'authenticité dans un monde où la communication numérique est omniprésente. De nombreux écrivains, artistes et professionnels optent pour le stylo plume pour sa capacité à transformer l'écriture en un acte réfléchi et agréable.

Pourquoi les stylos plume continuent-ils de séduire ?

Leur écriture fluide et leur contact agréable avec le papier créent une expérience unique.
La possibilité de choisir des plumes et des encres variées permet de personnaliser son style d'écriture.
L'esthétique et le design des stylos plume en font des objets de mode et de collection.

Les Innovations Récentes et l'Avenir des Stylos Plume

Les fabricants de stylos plume continuent d'innover en utilisant des technologies modernes et des matériaux avancés pour améliorer leurs produits. Les modèles contemporains incluent des plumes en alliages spéciaux qui offrent durabilité et flexibilité. Les mécanismes de remplissage ont également été perfectionnés pour éviter les fuites et simplifier le rechargement.

L'avenir des stylos plume s'annonce prometteur, car leur popularité croissante en tant qu'objets de collection et accessoires de luxe attire une nouvelle génération de passionnés. Les éditions limitées et les collaborations avec des designers contemporains apportent une dimension unique et exclusive aux stylos plume modernes.

Les tendances actuelles incluent :

L'intégration de matériaux écologiques dans la fabrication des stylos.
Des collaborations artistiques qui apportent des designs originaux et uniques.
L'augmentation des options de personnalisation pour répondre aux préférences des utilisateurs.

Conclusion

Des calames de l'Égypte antique aux stylos plume modernes en matériaux avancés, l'histoire des stylos plume est un voyage à travers le temps qui témoigne de l'ingéniosité humaine et de l'évolution de l'artisanat. Aujourd'hui, les stylos plume continuent de séduire par leur élégance intemporelle et leur capacité à transformer l'écriture en une expérience enrichissante.

Que vous soyez un amateur ou un collectionneur, posséder un stylo-plume, c’est s’approprier une part de cette riche histoire.

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L’histoire du stylo plume

Le stylo plume, cet objet que nous connaissons tous et qui pourrait discrètement disparaître, a une belle histoire à nous raconter. 

Pour rappel, le stylo plume, anciennement appelé stylographe, est un instrument servant à écrire ou dessiner, qui contient un réservoir interne d’encre liquide interchangeable. 

 

Le stylo plume fût l’un des premiers moyens d’écriture. Il était souvent signe de noblesse et son ancêtre, la plume, était souvent utilisée par les rois et le clergé au Moyen-Age. 

Certains éléments montreraient que Léonard de Vinci avait inventé un stylo plume à réservoir mais le projet n’aboutira jamais, car considéré comme trop complexe.


Toutefois, le premier brevet fut déposé et accordé par le Gouvernement français à un inventeur roumain Petrache Poenaru (1799-1875), le 25 mai 1827. 

Poenaru

Il a inventé un stylo à plume dont le réservoir d’encre était constitué d’un barillet fabriqué à partir d’une plume de cygne.

 

En 1883, Lewis Edson Waterman (1837-1901) inventa le stylo plume à alimentation capillaire, ce qui va révolutionner cet objet car les précédentes versions du stylo à plume n’avaient pas de contrôle sur l’écoulement de l’encre, ce qui engendrait des fuites. En effet, Waterman et son frère découvrent que si de l’air est introduit dans le réservoir de l’encre, celle-ci s'écroulera sous la force de la gravité, suffisamment lentement pour éviter les fuites.

Waterman

Le 12 février 1884, Waterman fait breveter un stylo plume à son nom et, au début, les assemblera lui-même.


Au début du XXième siècle, la tragédie qui va assurer le succès de l’objet sur le long terme est la Grande guerre car de nombreux soldats sur le front, écrivent des milliers de lettres à leurs familles avec des stylos plumes. 

Pour la petite histoire, le traité de Versailles fût signé par un stylo Waterman.


Depuis ces débuts le stylo plume a grandement évolué et cela souvent en fonction des ressources mises à disposition. Grâce au progrès, de nouveaux matériaux ont fait leur apparition, nous retrouvons aujourd’hui principalement :

  • Le plastique, peu coûteux et facile d'usage, cependant celui-ci reste fragile et se casse facilement de par sa souplesse. 

  • Le métal, beaucoup plus résistant mais une matière froide.

  • L’or, le symbole du luxe et de l’aisance. Matériau rare et donc onéreux. Par l’intermédiaire de ce matériau, le stylo à plume est considéré comme un objet de collection. De plus, comme le métal, il est particulièrement résistant.


En 1950, l'avènement du stylo à bille met en péril l’avenir du stylo à plume car moins onéreux et plus pratique d’utilisation. Néanmoins le stylo à plume persiste encore de nos jours de part son design et sa qualité d'écriture inégalable.

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20241207

 

 

Le stylo-plume (appelé autrefois stylographe) a révolutionné l’écriture. En 1827, Petrache Poenaru, un inventeur roumain, dépose le brevet du stylo à plume. Le stylo devient portable, il se libère des encriers. Les plumes sont en acier, elles remplacent les plumes d’oiseaux. L’innovation majeure vient de l’Américain Lewis Edson Waterman : né en 1837, il ne reste que cinq ans à l’école, et exerce différents métiers comme charpentier, vendeur de livres, enseignant. Alors qu’il est agent d’assurances, il manque une vente importante parce qu’au moment de signer, son stylo tache les feuilles du contrat. Furieux, il décide de mettre au point un stylo plus fiable en utilisant les principes de capillarité : désormais la goutte d’encre se dépose sur la pointe de la plume en évitant un écoulement trop important. Waterman ouvre sa première usine en 1889 et la fortune lui sourit. Omniprésent dans les trousses d’écoliers, le stylo-plume est cependant concurrencé dès la fin de la Seconde Guerre mondiale par le stylo à bille. Aujourd’hui, les ventes des stylos sont en chute libre : de 2010 à 2020, elles ont plongé de 6 à 3 millions. Au-delà du stylo-plume, c’est l’écriture manuscrite elle-même qui disparaît. Pour beaucoup elle est synonyme de lenteur et d’inconfort. Dans les écoles primaires, le stylo-plume traîne une mauvaise réputation : trop sale, trop compliqué. Depuis mai 68, l’enseignement de l’écriture manuscrite est considéré comme oppressant, et durant 50 ans on a privilégié la créativité sur la discipline. Résultat : les étudiants ont perdu les automatismes de l’écriture cursive et pianotent sur leurs ordinateurs durant les cours magistraux. Nos boîtes aux lettres sont devenues des fosses septiques, remplies de courriers administratifs et d’imprimés commerciaux Le remplacement du stylo par le clavier rend l’écriture cursive plus mécanique et moins personnelle. Autrefois, l’investissement personnel était plus grand, les écritures plus travaillées avec des enluminures et de la calligraphie. Il existe désormais une vraie difficulté à se servir de ses mains. À force de balayer les écrans, les enfants n’ont plus assez de force dans les doigts pour tenir correctement un stylo. D’où un constat alarmant : nous n’avons jamais autant communiqué et si peu écrit ! [...]

 

Un Stylographic Pen En amical hommage à Stylograf, dernier en date et particulièrement atypique animateur du SDD, je vous présente (ou représente si cela a déjà été fait au paravent) un Stylographic Pen. En français, un stylo plume doit, par définition avoir une plume. Aux USA et autres pays anglophones, un stylo plume se dit « fountain pen » ce qui n’implique pas la présence d’une plume mais plutôt d’un réservoir. Pour décrire les débuts historiques du Stylographic Pen, je laisse la parole aux « maîtres » (traductions Google) : - Richard Binder (richardspens.com/ref/design/stylos.htm), - David Nishimura (vintagepens.com/catill_stylographic_pens.shtml) . « Si un stylo-plume doit avoir une plume, les stylos stylographiques ne sont pas des stylos-plumes. Mais il existait des stylos fiables sur le marché près d'une décennie avant que Lewis Edson Waterman ne fasse breveter son alimentation canalisée. Duncan MacKinnon, un pharmacien canadien, a inventé le premier stylo stylographique relativement réussi, l'appelant « crayon à encre », et a breveté son modèle au Canada et en Grande-Bretagne en 1875. Il a également demandé et obtenu le brevet américain n° 174 965 ., publié en 1876. Cependant, MacKinnon a très tôt jeté les bases de la disparition de son entreprise lorsqu'il a montré son stylo à Alonzo Townsend Cross et a même laissé un échantillon à Cross. Cross a immédiatement vu un moyen d'améliorer la conception en ajoutant un ressort à l'aiguille. Il l'a fait, en introduisant son stylo en 1875 et en obtenant son premier brevet deux ans plus tard. En colère d'avoir été si facilement battu, MacKinnon a ajouté le ressort à son dessin, a demandé une réédition de son brevet, qui a été accordé en 1879 (brevet américain n° 217 888 ) , et a passé un contrat avec John Holland pour produire ses stylos. ... Alonzo Cross, qui fonda la société AT Cross en 1881, commença à vendre des stylos en 1875 ; et en 1877, il reçut un brevet pour le premier stylo stylographique véritablement réussi (brevet américain n ° 189 304 ). Il a reçu plusieurs autres brevets en peu de temps (brevets américains n ° 190 130 et 191 798 en 1877 ; 199 621 en 1878 ; 225 691 , 227 416 et 232 804 en 1880). MacKinnon et Cross concourirent vigoureusement jusqu'à la mort de MacKinnon le 18 mars 1882, à l'âge de 43 ans. Ainsi, sur la base de la date du premier brevet de Cross, les stylos stylographiques avaient sept ans pour établir un marché avant que Waterman ne brevète l'alimentation canalisée qui rendait possible un stylo-plume fiable de type plume. Il s’est avéré que le stylo à plume est un bien meilleur instrument d’écriture à usage général que le stylo(graphic), et il a rapidement arraché le contrôle du marché à l’ancienne technologie. » « Les stylos plumes ont rapidement pris le dessus des stylos stylographiques à partir du début des années 1880 mais ceux-ci sont restés une alternative populaire (au moins aux USA et en GB) jusqu’à l’avènement du stylo à bille. Dès le années 1880, l’aiguille à ressort a pu être remplacée par une aiguille à poids coulissant, beaucoup plus efficace et fiable mais le système à ressort d’origine a été produit pendant de nombreuses décennies sur des modèles « économiques » Le stylo que j’ai acquis correspond à l’un de ceux que D. Nishimura présente sur son site.C’est écrit dessus (comme le P... S…) : N° 20 « CYGNET » STYLO MABIE TODD & Co LTd MADE IN ENGLAND Il est en BCHR (Black Chased Hard Rubber , pour les intimes). Il mesure 10,5 cm. C’est un eye-dropper Il n’y a pas de plume mais une aiguille fine enroulée en ressort à la base. Selon D. Nishimura, il aurait été « fabriqué de 1910 à 1920, les stocks restant étant vendus pendant des décennies ». Désolé, je ne vous présenterai pas un essai d’écriture. Le stylo est NOS, et l’aiguille (qui doit être réglée en longueur) est particulièrement fine et fragile. Je pense qu’il doit être très facile de se foutre de l’encre partout si on n’a pas l’habitude. Mais vous connaissez le principe, c’est celui des Rotring « techniques ». Je ne vous présenterai pas ici et maintenant les miens. Je préfère vous inviter à aller voir la superbe présentation sur SPO, index des essais, Tintenkuli, rapidograph, … ma petite famille, par Creatorcom et celle de la collection fantastique de Christof, je ne sais plus où et quand, également sur le forum. Quelques photos pour accompagner la présentation de mon modeste Cygnet : Image Image Image Encore une petite photo pour l’ami Stylograf ; breton du bout de la Bretagne peut-être pêcheur mais, je crois, amateur de couteaux. Il remarquera que le Cygnet a, à peu près, la taille minimale autorisée pour le ramassage des couteaux. Au cas où il trouverait par hasard un Cygnet sur l’estran, il serai dans les clous avec les Gabelous. Image Le dernier mot à Richard Binder : « Il est intéressant de noter que le brevet de Cross décrit « une amélioration des stylos-plumes ». Alors peut-être qu’un stylo (stylographique) est un stylo plume après tout. « Vrais » stylos-plumes ou non, les stylos stylographiques constituent un chapitre fascinant et étonnamment sous-estimé de l'histoire des stylos » Salut à toi, camarade Stylograf ! :D

 

 

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Présentation effectuée le 20250113 au RcH.

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